mercredi, novembre 15, 2006

Sans rapport aucun...

La madame de la tabagie chez qui je vais quotidiennement chercher mon jus d'orange, ça valait bien une ch'tite photo !










Et toujours sans rapport, les derniers feux dorés de l'automne au carré Saint louis

L'esprit des lieux


Salle comble au Rendez-vous du thé hier soir pour notre troisième soirée de la saison.

Invitée du soir : Danièle Brabant, dans une création du même nom que ce post. Un monde envoutant dans un étrange café, qui a touché tous les présents.






Une salle comble et comblée, que demander de mieux ?

vendredi, novembre 10, 2006

FLASH INFO ZOOLOGIE

Montréal - Reuters - 2006/11/04 (diffusé avec un peu de retard...)


On rapporte l'observation à Montréal, dans le secteur du Vieux Port, d'un individu mâle d'une espèce extrêmement rare, et particulièrement difficile à observer en liberté hors de sa tanière, le Hugolus Cryptus Baillargeonus. Cette espèce a été pendant une longue période signalée disparue (à tout le moins en ce qui concerne les troupeaux montréalais), et c'est avec une grande surprise que trois courageux observateurs dont nous respecterons l'anonymat (pour des raisons exposées plus bas), Julie T., Éric L. et FX L., ont pu, dans un bâtiment d'ancienne forge, observer pendant plusieurs heures un spécimen mâle en parfait état physique(*) de H. C. Baillargeonus.

Il est certain que les conditions d'observation étaient idéales, tant par le côté reculé des lieux (près des silos Five Roses), que de leur relative proximité avec Ville La Salle, dernier lieu connu de tanière de l'animal. De plus, la noirceur relative qui régnait dans la forge était un facteur favorable pour rassurer cet animal connu pour son côté craintif et agoraphobe. Enfin, le sujet de l'activité présentée ce 4 novembre 2006 ajoutait une incitation supplémentaire à la bête pour qu'elle sorte de chez elle, vu qu'il s'agissait d'une présentation / démonstration de forge de sabre japonais. En effet, une rumeur a couru récemment qu'un spécimen de H. C. Baillargeonus avait préféré s'enfuir jusqu'au Japon plutôt que de s'entraîner au karaté - à la vue de tous - dans un parc de Montréal(**). C'est dire si le tropisme japonais de l'animal est fort...



L'observation du H. C. Baillargeonus en liberté (apparemment ce n'était sous aucune contrainte que la bête se trouvait là) s'est déroulée sans incident pendant plusieurs heures. Nous rappelons à nos lecteurs qu'en dépit de son physique peu impressionnant, le H. C. Baillargeonus peut se montrer particulièrement dangereux. Le dernier spécimen observé en liberté au bord d'un lac de Mauricie lors de l'été 2006 avait ainsi blessé, sinon gravement, du moins avec des séquelles cutanées (bleues, violettes et noires) impressionnantes, un vacancier sans méfiance qui l'avait approché de trop près(***).

C'est donc avec un plaisir mêlé de circonspection que nous diffusons cette dépêche, incitant le public à tenter lui aussi d'observer cet animal si rare de notre écosystème urbain, mais en insistant sur les précautions à respecter, pour éviter des conséquences douloureuses - voire dangereuses.



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(*) Comme le fait comprendre l'intégralité de cette dépêche - y compris aux gens n'en ayant jamais rencontré - il est particulièrement ardu d'émettre le moindre pronostic sur la santé mentale d'un H. C. Baillargeonus...
(**) Il n'avait à l'époque pas été porté crédit à cette rumeur, l'espèce Hugolus Cryptus Baillargeonus étant, je le rappelle, supposée disparue. M. FX L., de qui ;'on s'était moqué pour avoir été à l'origine de cette rumeur, a pu savourer sa revanche dans l'observation - avérée par des témoins digne de foi - relatée par la présente dépêche.
(***) Photos disponibles sur demande. Le vacancier a depuis recouvré une carnation normale, et l'œdême a fini par disparaître. Il avait cependant dû éviter les manches courtes pendant quatre semaines, faute de quoi on lui demandait inévitablement s'il avait été - sans y être invité - à un party au chapitre de Hochelaga.

On cesse de rouler sur l'or

Explication pour les non-résidents et/ou non-cyclistes : contrairement à ce qui s'est passé depuis fin août (et c'est vrai que les couleurs 'étaient hâtives cette année) les érables les plus tardifs ont eux viré au jaune, jaune vif, jaune d'or. Avant de perdre leurs feuilles sans qu'elles rougissent le moins du monde.

Helas, les pluies et le vent ont eu raison des feuilles, ces derniers jours.

Je vais donc cesser, et notamment quand je prend la piste cyclable sud (de Notre-dame) de littéralement "rouler sur l'or" par endroit. Le tapis de feuilles a été irrémédiablement soufflé.

Au passage des nouveautés, livrée "hiver" pour le site. Ben oui, vu qu'il n'y a plus de feuilles, autant se mettre en mode hiver tout de suite...

;-)