jeudi, décembre 30, 2010

Le Bloc - 3 - Carter


Une fourmi. Une simple fourmi ? Je dois avouer que j’ai un peu de mal à y croire. Cela fait des heures que je me demandais ce dont il s’agissait. Ce serait une simple, une vulgaire fourmi ? Ce serait trop drôle. Bon, quand je dis que cela faisait « des heures », évidemment qu’il s’agit d’une façon de parler. Au Bloc, la durée la plus fiable avec laquelle on puisse compter, c’est la seconde. La minute est entachée de tant d’imprécision qu’elle doit varier du simple au décuple selon l’individu, l’humeur, le moment, la lumière et j’en passe. Alors les heures… Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il garde ses vieilles habitudes de langage même quand elles sont devenues sans rapport avec la réalité. D’ailleurs, ce dernier mot lui-même est plus que sujet à caution. Qu’est-ce que la « réalité » au Bloc, voilà un sujet de débat à n’en plus finir.
D’ailleurs, il n’en finit plus.
Et pendant ces ratiocinations, la tache noire a progressé de quelques encablures, suivant une trajectoire erratique qui pourrait bien, effectivement, être celle d’une fourmi. Reste à identifier l’insecte avec plus de précision, si par chance il approche encore assez. Voyons, une fourmi ça dispose de six pattes ? Huit pattes ?Ah, non, c’est vraiment trop stupide, un oubli pareil. Fourmi, fourmi, fourmi. Six, ça doit être six. Huit, c’est les araignées, ça y est, ça me revient.
Donc une fourmi ? Mais comment une fourmi peut-elle être parvenue ici ? Comment une fourmi peut-elle exister ici ? C’est contraire à tout ce qu’il sait, tout ce qu’il a toujours vu des lieux. Propres. Aseptiques. Incompatibles avec de la vermine.
Ou alors, c’est Doh. Oui, sûrement, cela doit venir de Doh. Avec ses habitudes hygiéniques douteuses et ses lubies, c’est le candidat idéal pour Aïe !
Perdu dans mes idées, je viens de me redresser sans mégarde et de me cogner douloureusement la tête sur… Sur quoi, d’ailleurs ? Demi-tour, inspection du mur et découverte. Pas surprise, non. Si je me suis cogné, c’est contre quelque chose. La découverte, c’est des Dangéclair. Toute une rangée, sur le mur, à mi-hauteur, régulièrement espacés d‘une longueur de bras. Depuis quand sont-ils là, mystère. Mystère habituel et sans surprise : les modifications du bloc sont toujours sans préavis, sans témoin. Je sens une coulée de sueur me descendre le long de la colonne vertébrale, au moment où je me rend compte de ma chance : J’ai heurté un Dangéclair sans plus de désagrément qu’une petite bosse sur la nuque, c’est ce qui s’appelle de la chance !

Ce n’est pas la première fois que des Dangéclair font leur apparition dans le bloc. Tous les présents en ont eu l’expérience, directe ou par procuration. Le nom sous lequel on les désigne vient de l’éclair stylisé, inscrit dans le symbole universel du danger, un triangle la pointe vers le haut, qu’ils arborent. C’est d’ailleurs tout ce qui les distingue des boîtes, coffrets et autres renflements qui parsèment par occasion les murs et le sol du bloc. Tout ce qui les distingue de l’extérieur, évidemment, car le Dangéclair est – comme son nom l’indique – un danger particulier, d’autant plus retors qu’il ne se comporte par toujours de la même façon. Certains ont été foudroyé en les touchant, d’autre en passant à proximité, certains auraient presque réussi à les ouvrir avant d’être abattu. Autant dire qu’en heurter un de la tête et s’en tirer avec aussi peu de désagrément, c’est une chance à savourer. Avec précaution : la régularité dans le comportement ne fait pas non plus partie des caractéristiques des Dangéclair, inutile de chercher la souffrance.

Un mouvement à mes côtés : c’est Doh, attiré par le gémissement que j’ai involontairement poussé, qui décide de secouer sa léthargie et de se livrer à l’une des ineffables stupidités dont il a le secret : il s’approche de la rangée de Dangéclair nouvellement apparus, dansant d’un pied sur l’autre avec des petits mouvements circulaires de ses mains, comme s’il essuyait les Dangéclairs à distance. Une mélopée atonale sort de sa gorge pendant qu’il se dandine stupidement. Il accélère le mouvement de ses mains après s’être posté juste en face, à peine à un pied de distance, de l’un des dangereux objets. Et puis il se met à crier, de plus en plus fort : « C’est lui ! C’est lui ! C’EST LUI ! C’EST… »
Il est interrompu par un claquement, une détonation, une étincelle qui jaillit du Dangéclair et le frappe en pleine poitrine. Il s’effondre, le corps secoué de soubresauts incontrôlables. Soupirs partagés des présents.

Doh se trémousse au sol, de longues minutes, tandis que personne ne bouge. Et quand ses trémoussements cessent peu à peu, le soulagement envahi les poitrines : personne n’est apparu, Doh a été laissé à lui-même, c’est donc que ce n’était pas grave. Telle est l’étrange règle qui prévaut en ces lieux : si quelqu’un est secouru, il faut craindre le pire, et d’autant plus qu’il a été promptement secouru. A contrario, si nul ne s’inquiète d’un incident, d’un accident, d’une punition, c’est que – toute douloureuse qu’elle soit – il est bénin.

Doh reste étendu sur le dos un long moment, un filet de bave lui coulant au coin des lèvres. Les tremblements spasmodiques de son corps se calment peu à peu. Un peu de poussière retombe des Dangéclair. Doh est oublié.

Le Bloc - 2 - Diaz


Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne vois pas pourquoi je saurais, d’ailleurs. Je n’ai jamais été quelqu’un d’important. Je ne sais pas, mais on voudrait me faire dire que je sais. Et je ne sais même pas quoi ! Mais c’est toujours la même antienne : « À vous de nous le dire ! »

La dernière fois – la dernière fois dont je me souviens – c’était à propos de mon code secret. Dans le blanc aveuglant de la séance, c’était encore et toujours la même répétition, pendant une éternité. Yeux racornis par la lumière brûlante, la gorge en feu d’avoir trop longtemps résisté, nié. Des heures et des heures à répéter sans fin la même séquence :
- Votre code secret ?
- Mon code secret est strictement personnel et confidentiel, et ne doit en aucun cas être révélé à des tiers.
- Votre code secret ?
- Mon code secret est strictement…
Oh, à quoi bon ? J’ai été endoctriné, formé, testé, surveillé, tenté pendant si longtemps avant qu’on ne m’accorde ce précieux sésame. Le conditionnement est si profondément ancré en moi que je ne saurais m’en défaire, même si je le voulais.
Et encore et encore, la litanie continuait :
- Votre code secret ?
Les paupières qui tombent d’elles-mêmes, incapables de soutenir plus longtemps la brûlure. Et le malaise qui aussitôt s’installe, tord le ventre, serre la poitrine, jusqu’à ce que, incapable d’en supporter plus, je rouvre les yeux. Une séance interminable, un battement de question-réponse toujours identiques, toujours renouvelées. Et puis l’autre voix, soudain :
- Votre code secret ?
- Mon code…
- Je sais qu’il est personnel et confidentiel. Ce n’est pas votre code secret que je vous demande.
- Hein ? Mais…
Une main qui masque brièvement la lumière, une planchette tenue sous mes yeux pendant quelques secondes, assez longtemps pour déchiffrer, au beau milieu de la feuille quadrillée, la séquence de lettres et de chiffres que je connais si bien. Griffonnée d’une main pressée, étalée dans une obscène nudité, mon code secret s’étale devant mes yeux abasourdis.
- Votre code secret nous le connaissons. Ce n’est pas cela que nous voulons savoir.
- Mais… Quoi alors ?
Quand la muraille contre laquelle je me bats se désagrège sous mes poings en une impalpable poussière, je me sens au bord de la chute libre, vide au creux du ventre, plus rien à repousser, plus rien contre lequel résister. Un malaise encore plus fort me serre la gorge, me comprime les côtes.
- Quoi ? Quoi ? QUOI ?
- Votre code secret ?
- QUOI ???
- Pourquoi ?
La bouche ouverte mais l’air qui manque, je balbutie : « Pourquoi ? »
La glossolalie s’empare de mon esprit et pendant que mon bourreau m’observe en silence, la ronde des « Pourquoi ? » envahit mon esprit. Pourquoi ce code ? Pourquoi ce choix ? Pourquoi cette question ?
Et pour confirmer le changement d’attaque, il reprend :
- Pourquoi ce code secret ?
- Pourquoi ?
- Oui, pourquoi ce code ? Vous savez que nous le connaissons. Ce que nous voulons savoir c’est pourquoi vous l’avez choisi.

Je sens comme un martèlement dans ma tempe droite. Un clignotement qui dit : « Danger ! » Ce n’est pas une situation normale. Ce n’est pas un cas de figure prévu par le conditionnement. Ce qu’on doit me demander, ce qu’on doit vouloir obtenir, c’est le code. Pas sa genèse. C’est le code qui… Que… Mais ce train de pensée se heurte aussitôt au barrage mental du conditionnement. Le code est secret et sacré. Mais ils le connaissent ! Ils l’ont même écrit sur cette feuille, au mépris de toutes les règles.
C’est un piège.
C’est forcément un piège.
- Mon code secret est strictement personnel et confidentiel, et ne doit en aucun cas être révélé à des tiers.
Un soupir. Long, profond, fatigué. Et la litanie reprend, à peine modifiée :
- Pourquoi ce code secret ?
- Mon code secret est strictement personnel et confidentiel…
Des minutes, des heures, jusqu’à l’oubli. Jusqu’au retour au bloc.
Avec, comme toujours en pareil cas, la chape de noirceur qui s’abat sur le souvenir des derniers moments de la séance. Cette noirceur, cet oubli qui me font toujours craindre d’avoir craqué et de ne plus m’en souvenir. D’avoir trahi. De m’être trahi. C’est ça, le plus difficile à vivre.

Le Bloc - 1 - Carter


Ça fait un bout de temps qu’il se demande comment la lumière parvient dans le Bloc. Au début, et pendant très longtemps, aucun d’entre eux n’avait noté ce fait pourtant surprenant sinon étrange : pas d’ampoule, de tube, de dalle lumineuse. Aucun endroit, mur, sol ou plafond, qui semble être dispensateur de lumière. Et pourtant. Certes, les rythmes étranges des lieux ne sont pas cadencés – au sens de cycle régulier – par la lumière. Mais cette dernière varie pourtant, passant de l’obscurité totale à une claire grisaille ; et par toutes les étapes intermédiaires qui peuvent se percevoir. Pas de lien entre la lumière et l’activité, choisie ou imposée, qui est la leur. Pas de lien avec la nourriture. Oh, bien sûr, on ne les sert jamais dans le noir absolu. Ou bien… Ne s’en apercevraient-ils tout simplement pas ? À méditer.
Lumière égale repas ou pas ?
Lumière égale repas ou pas ?
Lumière égale repas ou pas ?
À l’issue de la troisième répétition mentale, il se demande s’il a bien choisi le texte de sa note. Comprendra-t-il sa propre ellipse quand elle lui reviendra en mémoire ? Bah, il verra bien. Si la note se perd, c’est que le choix des mots était effectivement défaillant. Pas assez clairs. Mauvais slogan. Trop peu mémorisables. Tant pis, tant se perd de toute façon, inutile de déprimer pour une idée égarée. Et comme il en a toute une liste qui filedattente dans son esprit, avec une priorité savamment calculée en multipliant l’ancienneté par le coefficient d’importance du sujet, il ne manquera pas de sujet de réflexion. Ce coefficient d’importance est d’ailleurs critiquable, par essence, étant de pure subjectivité pour quiconque ne dispose pas comme lui de l’ensemble des souvenirs. Mais c’est sa subjectivité personnelle, et le critique se verra balayé avec mépris. Sûr de son bon droit. Objection écartée du revers de l’amen, comme aimerait à dire le « Confesseur ».
Ah, le « Confesseur ». Étonnant comme un bureaucrate pointilleux peut, sans préavis, se transformer, l’espace d’une phrase, en un comique pince-sans-rire, amateur de jeux de mots douteux et d’allusions confuses, signe d’une importante érudition accumulée. Ou simulée… Cela fait quelques temps qu’il ne l’a pas rencontré. Combien exactement ? Ah, ici, au Bloc, c’est le genre de question à laquelle il ne faut pas attendre une réponse trop précise. Longtemps, c’est la durée qui commence juste après tout de suite. Pas autre chose.

Le bloc est, pour la partie qu’il occupe, un presque-parallélépipède rectangle aux parois et sol tapissés de petits carreaux blanc-gris. Qu’il qualifie de « céramique » sans bien connaître leur composition réelle. Un million cent quarante sept mille deux cent vingt quatre carreaux. Qu’il a compté, additionnés, retenus, stockés, jusqu’à arriver à cet impressionnant total. Plus d’un million, dans une pièce certes grande, mais tout de même ! Il a été tellement surpris qu’il a repris le comptage, dans un ordre différent. Une première fois, interrompue par une séance qui l’avait laissé vide de chiffres. Un seconde, terminée dans une angoisse brève mais intense, au vu des quelques unités d’écart : 1 147 218 au lieu de 1 147 224. Et puis il s’est rappelé des douze demi-carreaux entourant la bonde. Et les a rajoutés avec un soulagement proche de la jouissance. C’était bien cela.

Tout heureux, il a énoncé le résultat à voix haute, d’un ton triomphant. Et s’est attiré la réplique habituelle et goguenarde de Wood : « Et alors ? »
Alors ? Rien, évidemment. Le temps passe un peu moins douloureusement pendant que l’on compte, que l’on additionne, que l’on mémorise. C’est ce qu’il a failli répondre. Mais Wood l’a devancé, comme lisant dans ses pensées : « À quoi ça sert de faire passer le temps, hein ? »
Un haussement d’épaules en guise de réponse. Pour ce qu’il peut en comprendre, de toute façon. Wood est persuadé que l’ataraxie est la solution parfaite. Le détachement ultime, l’absence de désir. Concept intéressant, il l‘admet sans peine. Mais pour avoir vu l’état dans lequel Wood revient au Bloc, il doute sérieusement de son intérêt dans le cadre des séances.

Il en est à ce point de ses réflexions quand la paroi s’assombrit, disparaît dans un rectangle noir duquel émerge la blouse blanche du préposé. La face blafarde de l’homme est sans expression quand il jappe : « Carter ! » sans même le regarder. En soupirant, Carter se lève et disparaît dans le rectangle de noirceur.

mercredi, novembre 03, 2010

La sauce moisie ?

Deux chinoises perplexes, de l'autre côté du comptoir du snack, au sous-sol de la tour. Une cliente vient de recevoir son plat dans une boîte en styrofoam, et réclame, avec un fort accent (de je ne sais d'où) de la "sauce moisie".

- De la sauce moisie ???
- Oui, sauce moisie !

Les chinoises se consultent du regard, avec cet air d'insondable éternité que recherchent les moines en méditation...

Heureusement la chef, la contremaîtresse, quel que soit son titre, vient sauver la situation. Quelques échanges rapides en.. chinois (?) avec son personnel. La question réitérée
- De la sauce moisie ?
- Oui, oui, sauce moisie !
- Au fromage ?
- Oui, fromage moisi
- Une sauce au bleu, bien sûr.

Traduction et service rapide suivent...


vendredi, octobre 15, 2010

lundi, octobre 04, 2010

Serie "Parcours d'artiste" Librairie Pauline

Jeudi 7 octobre 2010 à 19 h 30
Librairie Paulines
2653, rue Masson à Montréal
Tél. : 514-849-3585

Parcours d'artiste avec l'écrivain, conteur et auteur-compositeur-interpr
ète FX Liagre.

Rencontre publique organisée par le Regroupement Arts et Culture Rosemont-Petite-Patrie.
Venez découvrir le parcours artistique de FX Liagre, écrivain, conteur et auteur-compositeur-interprète des Productions Cormoran, ponctué de contes et de chansons.

Site musique : http://www.myspace.com/fxliagre ou la page FX-O-thon sur Facebook
Site personnel : http://www.liagre.ca/ ou sa page de présentation sur le site des Productions Cormoran

FX est un artiste multidisciplinaire originaire de Bretagne (France), mais qui vit à Montréal depuis près de dix ans. Artiste martial depuis près de 30 ans, il passe ses soirées à écrire des histoires noires, étranges ou fantastiques, qu'il publie en France et au Québec. La nuit, il court à la lueur de la pleine lune rejoindre les Productions Cormoran qui transmettent la vérité des contes dans ce monde de mensonges. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il est également auteur-compositeur-interprète, mêlant sa voix et ses musiques dans des compositions originales et souvent surprenantes.
Ce parcours entre écrit et oral, texte et musique, France et Québec sera illustré d'exemples contés et chantés de son répertoire.

jeudi, août 26, 2010

"Sors de l'ombre" Thetford Mines 2010

J'avais oublié de donner des nouvelles ici... :-(

Excellente fin de semaine, aussi plaisante que l'an passé avec une équipe toujours aussi chaleureuse, compétente et dévouée.

Pas plus de succès pour l'accession à la finale que l'an passé. Cent fois sur le métier... ;-)

mercredi, août 11, 2010

Refonte de mon site

Allez, faut bien se décider un jour !
On remanie, simplifie, réduit, ordonne...

C'est en route !

mardi, août 10, 2010

Photo : Ste-Hyacinthe 2010 et Thetford Mines 2009



Reçues via Facebook, quelques souvenirs :

Le plus ancien, concours de Thetford Mines 2009, pendant le morceau qui m'a "perdu", si je me souviens bien ;-)


Et puis plus récent, le show bénéfice de l'Atelier Arts Toutes Directions de Ste Hyacinthe, le 17 juillet dernier :



:-p

mardi, août 03, 2010

La cuisine de Julie

Tout commence par une discussion, il y a quelques jours, où - ne me demandez pas comment - on en arrive à la phrase : "Tu veux que j'écrive une toune à la gloire de ta cuisine ?", par moi adressée à Julie.

Et tout finit par... "La cuisine de Julie"

;-)

mardi, juillet 20, 2010

Fondation des étoiles..


Et Atelier Arts Toutes Directions, à St Hyacinthe, pour un show organisé par les seconds au bénéfice de la première, show animé par votre serviteur.

Soirée variée et bourrée de talents, peut-être un peu trop longue. Avec de la chanson en anglais, en français, du country, de l'électro-pop, du "rigolacoustique" (© Philish ;-), ainsi que de la lecture, du slam, de la danse, bref, plaisirs variés !

:-))

vendredi, juillet 09, 2010

Julie "Compose"

Julie prend la guitare, il y a quelques jours. Se plaint que les cordes font mal aux doigts, et "cherche" des accords.

"Trouve" finalement ce qui s'avère être un G5addb5 et un E5addb9. Pas simple à caser ensemble, ça...

Mais je complète et écris "Ça va pas !"

;-)

Spectacle bénéfice le 17 juillet, que j'anime

Spectacle de variétés d'ARTISTES DE LA RELÈVE au profit de la Fondation des étoiles (recherche sur les maladies infantiles)

Artistes invités :

ADAM XXVI (pop actuel)
Mélanie Chouinard (danse théâtre mime)
Pascale Saint-Onge (poésie slam)
Corina Vincelli (chant jazz)
Michel Dion (folk acoustique)
Vincent Ménard (pop acoustique)
Jean-Christophe Binette (guitare fingerstyle)
Marieve Guerin (chant pop)
Mathieu Laberge (folk country blues)
Philish (rigolacoustique)

Soirée animée par:
FX Liagre (chanson conte humour)


Coût d'entrée : 10$
Billets en prévente à L'ATELIER art toutes directions.

L'ATELIER art toutes directions...
1750 rue des Cascades, Saint-Hyacinthe. J2S 3J1
Info : (450) 888-4191
vitamineart@gmail.com

vendredi, juin 11, 2010

Montréal champêtre

J'y serai et ferai deux sets de chansons (et peut-être un petit conte ?...) à 13 h 15 et 14 h 45


lundi, mai 17, 2010

dimanche, mai 02, 2010

C'est le printemps :-)

Achat de croissants de bon matin ce dimanche. Bicycle dans les rues qui sentent le lilas. le sol se couvre des fleurs d'érable, tapis jaune vert qui suit de peu celui de la dernière (?) neige.
:-))

dimanche, avril 11, 2010

En avril, il fait bleu...

C'est en tout cas le titre - et le sujet - de cette dernière chanson intitulée...
"Bleu" ;-)

lundi, mars 15, 2010

samedi, mars 13, 2010

samedi, mars 06, 2010

On se sucre le bec :-))

C'est le printemps : la cabane à sucre du jardin botanique est ouverte, et nous y sommes allés Julie et moi-même, tout à l'heure, pour la première tire d'érable de l'année !

MMMMhhhh..... :-)))))

vendredi, mars 05, 2010

Encore un mètre de neige sur la galerie !

Qui dit qu'il n'a pas beaucoup neigé cet hiver à Montréal ? Il reste plus d'un mètre de neige sur ma galerie !!!

Un mètre... carré :-8


lundi, mars 01, 2010

A, B, C, .... Q ?

"Jusqu'où s'arrêtera-t-il", comme disait l'autre ?
Eh bien, un abécédaire se doit de parcourir l'alphabet, non ?

Un premier jet, premier jus de "Abécédaire coquin".

Honni soit qui mal y pense, of course (comme dit notre gracieuse Majesté the queen Bébette...)

samedi, février 27, 2010

Monseigneur est de retour :-))


Notre cardinal local a fait sa réapparition dans le jardin. Qui disait que l'hiver tire sur sa fin ?

jeudi, février 25, 2010

lundi, février 22, 2010

Julie est shodan :-)


Passage de la ceinture noire 1er dan pour Julie cette fin de semaine.

Passage et... obtention !

Mais qui pouvais en douter ? ;-)

Une semaine particulièrement occupée, vu que jeudi soir je présentais la première de mon show de musique "La nuit d'Yves Reiss", avec une réussite... soyons honnête, plus que moyenne : beaucoup de choses à améliorer, que ce soit en gestion de stress - le premier morceau au piano a été littéralement massacré :-( -ou dans la construction du show et l'interaction avec le public.
Du pain sur la planche. Mais quelques spectateurs ont néanmoins eu l'air d'apprécier mes compositions et mes textes...
Un grand merci malgré tout à Landriault de m'avoir donné cette place dans ses "Soirées du Maître chanteur" ! Faut débuter quelque part : c'était une première en solo pour moi, vu que les précédents shows étaient avec un ou deux musiciens (Ivan Soto de la Vega à la guitare et Franck Sylvestre aux percussions, pour les citer).

On passait ensuite vendredi midi à un spectacle de contes d'une heure dans le cadre du festival Montréal en lumières. Duo "le tour du monde en 60 minutes" avec Julie, place des festivals. Pas facile mais... pas si mal :-)

Le soir même une participation à un collectif de conte dans un spectacle de "début de formation-compagnonnage" dirigé par Michel Faubert. Show varié et public au rendez-vous et... ravi :-))

Samedi, la session mensuelle de cette formation, cinq heures intenses et fort utiles !

Et enfin dimanche de 11 h 30 à 15 h 30, trois interventions de conte pour moi dans le carnaval des neiges des Loisirs St-Marc Rosemont. Beau temps, plein de monde, belle organisation, un vrai plaisir.

Un peu fatigué dimanche soir. Étonnant, non ?

;-)

Reste plus qu'à préparer les deux spectacles de samedi prochain : duo conte et chanson avec Patrice Michaud au café Lézard, et Nuit blanche du festival Montréal en lumières, avec "La balle aux conteurs", un collectif de conte improvisé, de minuit à 1 h 00. Et un petit conte solo à 1 h 20 du matin...

dimanche, février 07, 2010

"Histoires chaudes pour nuits froides"

À la Basoche, superbe salle de spectacle de Gatineau, où nous avons eu le plaisir d'interpréter ce spectacle de contes issu pour partie de nos recueils "À deux" et, justement, "Histoires chaudes pour nuits froides".

Plaisir car la salle est très agréable, le personnel compétent et charmant, et surtout le public était au rendez-vous puisque la salle était comble !

Un grand merci de cette invitation aux "Contes du mardi" - nom de la série, bien qu'ils aient maintenant lieu... le samedi !

Reste maintenant à préparer les spectacles suivants de ce mois de février surchargé. Qu'on en juge :
- le 18, "La nuit d'Yves Reiss", mon spectacle de chanson, dans les "Soirées du Maître chanteur", au "Mousse café", rue Beaubien
- le 19, "Le tour du monde en 60 minutes" avec Julie, place des festivals, dans le cadre du "Festival Montréal en lumières"
- le 19 au soir, "Passeurs et compagnons" au théâtre de l'Esquisse, soirée collective par les membres de la formation/compagnonnage avec Michel Faubert
- le 21, contes en extérieur au parc Beaubien, pour le Carnaval des neiges des loisirs Rosemont Saint-Marc
- le 27 à 20 h au café Lézard, "Les produits du tiroir", contes et chansons avec Patrice Michaud, prix SOCAN et prix du public du concours de Petite-Vallée 2008, vainqueur du concours de Granby 2009
- le 27 à minuit, "La balle aux conteurs", collectif de conte improvisé dans la Nuit Blanche du Festival Montréal en Lumière. Suivi d'un petit solo de 20 minutes à 1 h 20 du matin.

Heureusement qu'il n'y a que 28 jours en février !!!

;-)

vendredi, janvier 15, 2010

Haïti

On mobilise de partout, et on va récolter des dizaines (centaines?) de millions de dollars pour cette cause, ce qui est très bien. Mais pour une mauvaise raison.

Pourquoi dis-je ça, au risque de me faire lyncher ? Parce que depuis hier on trouve dans la presse des traces de l'entrevue de Patrick Charles, ancien professeur à l’Institut de géologie appliquée de La Havane (Cuba), accordée le 25 septembre 2008 au quotidien haïtien « le Matin » :

« Toutes les conditions sont réunies pour qu’un séisme majeur se produise à Port-au-Prince. Les habitants de la capitale haïtienne doivent se préparer à ce scénario qui finira, tôt ou tard, par arriver. »
Ou encore :

«Port-au-Prince est construite sur une grande faille qui part de Pétion-Ville, traverse toute la presqu’île du sud, pour aboutir à Tiburon. En 1751 et en 1771, cette ville a été totalement détruite par un séisme. Je parie mes yeux que cela se reproduira. La science peut aisément le confirmer. »

Il ajoutait que des "petites" secousses récentes étaient peut-être des précurseurs, d'où l'urgence.

Il n'était pas le seul puisqu'on avait le même son de cloche du côté du Bureau des mines et de l’énergie (BME), qui dépend du Ministère des travaux publics en Haïti. «Durant deux siècles, aucun séisme majeur n’a été enregistré dans la capitale haïtienne. La quantité accumulée entre les failles nous fait courir le risque d’un séisme de 7,2 d’amplitude sur l’échelle de Richter. Mieux vaut ne pas en parler, il ne faut pas paniquer. Mais ce serait une catastrophe», avait admis à la même époque, Dieuseul Anglade, le responsable du BME.

Seulement en septembre 2008, il n'y avait pas d'argent en Haïti pour tenter de limiter les dégâts par des actions préventives, notamment sur l'habitat.

Alors on n'a "pas paniqué".

On n'a rien fait.

Et maintenant, on donne par dizaines, centaines de millions de dollars (soyons optimiste et espérons que les annonces se concrétiseront et que l'argent ira dans les bonnes poches). Maintenant il y a de l'argent. Après.

D'où mon sentiment que l'on donne pour de mauvaises raisons.

mercredi, janvier 06, 2010

Première de 2010 ?

En fait composée et premier enregistrement en 2009, mais...

J'ai pas le temps !

Disons, première officialisée en 2010 ;-)

lundi, janvier 04, 2010

Nouvelle année...


Retour de Ste Sophie où Julie et moi avant été réveillonner, jouant pour l'occasion les "doggy-sitter" de Bella, l'adorable chienne de notre amie Nicole Filiatrault. Trois jours de calme qui ont été les bienvenus.