Pour ceux qui n'ont pas suivi les précédents épisodes, nous en sommes à la fin de la seconde tentative avortée d'offensive printanière.
La première avait pris fin dans les affres supposés de la tempête coloradienne qui devait nous ensevelir sous - au bas mot - 20 cm de blanc.
Comme les caprices des vents l'ont emmené à notre est, ne nous laissant que 2 cm - un pouce pour les optimistes - la résultat le plus notable fut le retour du -10°. Qui, quelques jours plus tard, se révéla déboucher sur un cocktail complet :
- 10 cm de neige
- 5 cm de neige fondante
- 5 à 10 mm de pluie verglaçante, voire de pluie tout court
Le tout... pesait, foi de déneigeur !
Mais comme l'ordre d’énumération correspond à celui de la chute, la température aidant, une fois le tout cessé, déblayé, salé et fondu sur les routes et les trottoirs, on se retrouvait avec soleil et +1° au compteur. Deuxième tentative printanière. Durée : deux journées. Au terme desquelles la soirée et la nuit ont plongé jusqu'à, ce matin au départ du bicycle, -20° au mercure.
Pas un souffle de vent pour autant, soleil radieux et pour seul ennemi (je ne compte pas la surconsommation énergétique au titre du maintien de la température corporelle au rang des ennemis) seul ennemi, disais-je : la glace noire.
La file de droite en son entier, quasiment dans toutes les rues. Un à deux pouces partout, irrégulier et casse gueule. Noire comme le yab', et fuyante comme lui, qui résiste au sel et te bloque les roues avant de te faire déraper...
Vivement le prochain coup de chaud...
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